Publications des membres

MARMOZ Louis, ATTIAS-DELATTRE Véronique (dir.), Ressources humaines, force de travail et capital humain. Des notions aux pratiques
Paris : L’Harmattan, 2011.
ISBN : 978-2-296-12904-7 • janvier 2011

MIALARET Gaston, Le nouvel Esprit scientifique et les Sciences de l’éducation, Paris : PUF, 2011, 176 p.

PA. Binet avait écrit, au début du XXe siècle : « En pédagogie, tout a été dit, rien n’a été prouvé ». Les sciences de l’éducation se doivent de relever le défi : comme toutes les autres sciences, elles n’échappent pas au mouvement général de révolution de la pensée contemporaine introduit par les théories modernes de la relativité et de la théorie quantique. Depuis Galilée, en effet, jamais la pensée humaine n’avait connu une telle révolution. La découverte de l’infiniment petit, qui conduit aux « incertitudes d’Heinsemberg », remet en cause la question de l’objectivité absolue de l’observateur et de la validité de nos savoirs. Qu’en est-il alors de la connaissance que peut avoir un enseignant de ses élèves ? Quel est le sens profond de nos activités et en fonction de quel système de référence peut-on les juger ? Question fondamentale, que doit se poser régulièrement l’enseignant. Les concepts de temps, de complexité, de psychisme, doivent être soumis à une nouvelle analyse. La mutation n’est pas toujours facile à réaliser mais elle est nécessaire si l’on veut que l’éducation de demain puisse répondre aux demandes, aux exigences et aux contraintes de la société du futur.
Gaston Mialaret, professeur honoraire de l’université de Caen, a reçu une quadruple formation : mathématiques, psychologie, pédagogie et philosophie. Il a été l’un des trois organisateurs du cursus des Sciences de l’éducation de l’Université française. Il est président d’honneur du Groupe français d’éducation nouvelle et de l’Organisation mondiale pour l’éducation préscolaire (OMEP). Appelé comme expert par la plupart des grandes organisations internationales (UNESCO, OCDE, UNICEF, UOA…), il est docteur honoris causa de sept universités étrangères.
(Présentation de l’éditeur)

ISBN : 978-2-13-058525-1 • janvier 2011

WARREN Michel, L’école à deux ans en France. Un mode nouveau de gestion de la chose publique éducative, Paris : L’Harmattan, 2008,  264 p.

Pourquoi l’Etat décide-t-il, à partir des années 1980, d’apporter des changements dans la gestion des politiques publiques d’éducation, perceptibles dans le phénomène de scolarisation à deux ans ? Pour quels mobiles et finalités, l’Etat et ses services déconcentrés, les collectivités territoriales, l’école et les parents scolarisent-ils les enfants de deux ans ? Le mode nouveau de gestion de l’éducation publique exprime un nouveau référentiel culturel, idéologique et politique de gestion de la chose publique éducative.
(Présentation de l’éditeur)

ISBN : 978-2-296-07006-6 • novembre 2008

AGULHON Catherine, DIDOU-AUPETIT Sylvie (Dir.), Les universités : quelles réformes pour quelle modernité ? Le cas du Mexique, Paris : Publisud, 2007, 281p.

Les systèmes d’enseignement supérieur sont depuis deux décennies dans une spirale de réformes qui s’accélère ces cinq dernières années. Les injonctions transnationales sont relayées par les Etats et les acteurs institutionnels nationaux. Dans cet ouvrage, fruit d’un travail collectif financé par un programme ECOS Nord, ce sont les réformes mexicaines qui sont analysées. Mais, ce type de réformes bouscule les systèmes d’enseignement supérieur de nombreux pays, en particulier, ceux qui ont une longue tradition nationale. Les enjeux de ces réformes sont-ils à rechercher dans ce qu’on nomme la « mondialisation », qui étend les concurrences économiques et sociales à un « espace-monde » ? Sont-elles le produit d’une rationalisation de l’investissement éducatif dont, nous disent les économistes libéraux, les gains reviennent aux entreprises comme aux individus ? Toujours est-il qu’on assiste, au Mexique comme ailleurs, à une transformation des règles de fonctionnement des institutions d’enseignement supérieur : ce renouvellement des formes de gestion introduit la décentralisation et le partage du pouvoir entre le centre et les périphéries, remettant en cause les règles communes et l’autonomie des institutions, écartelées entre des directives venues de différentes instances. Cette gestion est assortie d’une croissance de la contractualisation des actions de pilotage, elle entraîne les universités dans une auto-analyse permanente, elle enclenche enfin une inflation des projets finalisés de recherche et d’enseignement. Ces modes de pilotage conditionnent une partie des ressources des universités et tendent à en contrôler l’efficacité, terme derrière lequel peuvent se cacher toutes formes de contingentement. En complément, la diversification de l’offre de formation, à l’ordre du jour, bien qu’elle prétende adapter les cursus aux besoins économiques et sociaux, les subordonne, en fait, à des demandes socio-économiques immédiates et labiles et rompt avec une tradition plus généraliste et académique d’enseignement. Ces réformes entraînent ainsi les universités publiques dans une concurrence multipolaire, tant pour retenir l’attention des instances de décision nationales et régionales que pour attirer des financements externes, les enseignants les mieux formés et les étudiants les plus performants. Dans des pays comme le Mexique ou la France, ces réformes transforment le modèle universitaire public et centralisé en un modèle hybride, dans lequel tant la position des acteurs que les finalités sont incertaines (Présentation de l’éditeur).

DIDOU AUPETIT Sylvie (Coord.), Experiencias de convergencia de la educacion superior en America Latina, Mexico : Cinvestav/UNESCO, 2007, 147p.

DIDOU AUPETIT Sylvie, L’internationalisation des universités au Mexique, Paris : L’Harmattan, 2003, 169p.

ESTRELA Teresa, MARMOZ Louis (Dir.), Indiscipline et violence à l’école. Etudes européennes, Paris : L’Harmattan, 2006, 247p.

Indiscipline, agressivité, violence, délinquance sont des mots qui évoquent des phénomènes pouvant caractériser le climat de certaines écoles des pays occidentaux. Amplifiés par les médias, ces mots trouvent un écho dans l’opinion publique, contribuant à renforcer le sentiment d’insécurité. Les institutions scolaires apparaissent alors, en semblant échouer dans leur fonction de socialisation, comme les responsables du désarroi de la jeunesse qui laisse dans le malaise beaucoup d’enseignants. C’est cette situation qu’analyse cet ouvrage, cherchant à définir plus précisément le sens de la violence, à montrer les interrelations entre violence scolaire et intention démocratique, à mieux mesurer aussi, à partir de son étude dans trois pays – Espagne, France, Portugal -, les capacités d’une recherche en la matière (Présentation de l’éditeur).

ISBN : 2-296-00106-8 • janvier 2006

FONKOUA Pierre, Quels futurs pour l’éducation en Afrique ? Paris L’Harmattan, 2006, 205p.

Les politiques éducatives africaines, influencées par les courants de recherches nés de l’expertise internationale, n’ont pas toujours su répondre à une réelle demande sociale de développement endogène et durable de l’Afrique. L’approche projectiviste utilisée ici permet de poser des jalons pour une réflexion de fond qui réponde aux besoins actuels et à venir de l’Afrique (Présentation de l’éditeur).

ISBN : 2-296-01816-5 • janvier 2007

FONKOUA Pierre (Dir.), Intégration des Tic dans le processus enseignement-apprentissage au Cameroun, Yaoundé : Editions Terroirs, 2006, 235p.

FONKOUA Pierre et TOUKAM, Eléments d’éducation à la morale et à la citoyenneté au Cameroun, Yaoundé : Editions Terroirs, 2007, 390p.

MEUNIER Olivier, De la démocratisation de la société à celle des formes de connaissance : Vers une ouverture de la forme scolaire aux savoirs socioculturels ?, Paris : L’Harmattan, 2008, 423p.

En devenant hégémonique, uniforme et exclusif, le modèle occidental de la forme scolaire contribue à maintenir une partie des élèves en échec, notamment ceux qui en sont socialement et culturellement éloignés. L’auteur nous invite à questionner la pertinence des grands renfermements séparant le temps des études de celui de la production, l’école de la société, les discours savants des pratiques sociales. A partir de recherches de terrain en Amérique latine, en Afrique subsaharienne, en Océanie et dans l’Océan indien et d’études comparatives dans les Amériques et en Europe sur les différentes formes de rapport aux savoirs, qu’ils soient sociaux, culturels ou scolaires, il dévoile comment ils se sont confrontés ou ignorés et quelles dialectiques ont pu en résulter selon les situations et les contextes sociohistoriques. Olivier Meunier décrit et compare plusieurs modèles d’éducation qui valorisent la diversité des formes de connaissance, qu’il s’agisse d’éducation bilingue interculturelle à destination des populations indiennes de l’Amazonie, de l’orientation multiculturelle en Amérique du Nord ou des approches interculturelles dans le cadre de la construction européenne. Son hypothèse est que la démocratisation de l’école passe par celle des savoirs et notamment la reconnaissance de leur diversité historiquement et culturellement constituée. Il propose à la fois de déconstruire la hiérarchisation des savoirs scolaires pour démocratiser les formes de connaissance et de les enrichir par des savoirs socioculturels afin de leur donner plus de sens, ce qui peut être également un moyen pour augmenter la désirabilité de la forme scolaire chez les élèves qui en sont les plus éloignés (Présentation de l’éditeur).

MIALARET Gaston, Sciences de l’éducation, Paris : PUF, 2006, 288p.

Les sciences de l’éducation, en France, avancent tranquillement vers leur demi-siècle. Non sans difficultés à résoudre, ni avatars de toutes sortes, ni sans obstacles à surmonter. Plusieurs auteurs, à travers articles, fascicules, ouvrages ont donné leur vision de ces nouvelles venues dans le champ de la science contemporaine. Gaston Mialaret, un des trois fondateurs en France (avec Maurice Debesse, Jean Château), essaye de faire la synthèse de ce que l’on peut dire, sous l’angle de la compréhension et sous celui de l’extension de ce nouveau concept, les  » Sciences de l’éducation « . Un bref historique resitue la naissance de ces nouvelles disciplines
scientifiques ; une présentation générale de ce que sont actuellement les sciences de l’éducation et le rappel de quelques problèmes épistémologiques liés à ce nouveau champ scientifique, constituent l’essentiel de cet ouvrage. Celui-ci veut s’adresser à trois publics différents. Il permettra à ceux qui veulent s’initier aux sciences de l’éducation d’avoir une présentation générale du champ qu’ils abordent ; les historiens y trouveront quelques indications sur l’histoire de la pensée scientifique pédagogique au cours du dernier siècle ; les philosophes de la science trouveront un exemple vivant de la naissance et de la constitution d’un nouveau champ scientifique (Présentation de l’éditeur).

PIRES José et al. (Org.), Heterogeneidade, cultura e educação / Hétérogénéité, culture et éducation, Natal : Editora da UFRN, 2006, 406p.

SABIRON SIERRA Fernando, Métodos de investigacion etnogafica en Ciencias Sociales, Zaragoza : Mira Editores, 2006, 505p.

Vinokur Annie (dir.), Pouvoirs et financements en éducation. Qui paye décide ?, Paris, L’Harmattan, 2007, 330 p.

Qui paye décide ? Rien n’est moins sûr dans le secteur éducatif. La combinaison de la doctrine protéiforme du New Public Management et du recours croissant à des moyens de financement privés engendre dans le monde une multiplicité de nouvelles configurations de rapports éducatifs, qui n’ont en commun que le brouillage des frontières entre public et privé, l’hybridation du marchand et du non-marchand, et l’opacité des structures de décision (Présentation de l’éditeur).

ISBN : 978-2-296-03980-3 • septembre 2007